10/06/2022
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Celles-ci incluent le leadership, la conscience de soi, les capacités de communication et l’intelligence émotionnelle. Par exemple, un critère important dans le processus de recrutement de Google est la capacité d’apprentissage.
Avoir de bons soft-skills peut réellement faire pencher la balance en votre faveur tout au long de votre carrière. Ces soft-skills font la différence entre faire avancer un projet ou le voir rejeter, entre avoir une promotion ou stagner. Ces compétences vous apprennent non seulement à être un bon employé mais aussi à devenir un extraordinaire être humain.
1. L’écoute : faites en votre arme secrète de communication
Les gens associent souvent bon communicant et talents oratoires mais les meilleurs communicants ont souvent une autre capacité que peut de personnes possèdent : ils écoutent.
La façon la plus aisée de bâtir une relation de confiance avec quelqu’un est de montrer votre intérêt pour cette personne. Vous pouvez faire cela en l’écoutant plus qu’en ne lui parlant. Les personnes qui écoutent ne pense pas à ce qu’ils vont pouvoir raconter après, ils se contentent de s’intéresser au discours de leur interlocuteur. Les bons auditeurs posent des questions de relance, ils font en sorte que tout tourne autour de la personne avec qui ils sont et non pas autour d’eux.
Quand vous doutez, posez des questions directionnelles telles que « Dites m’en plus à propos de cela ». La chose la plus précieuse que vous puissiez donner à quelqu’un c’est votre attention.
2. Prenez vos responsabilités : Tenez vos engagements.
Quand quelque chose va mal et que vous en êtes responsable, n’essayez pas de trouver d’excuses, d’ignorer la situation ou de blâmer quelqu’un d’autre. Au contraire, prenez la pleine responsabilité du rôle que vous avez joué. Mieux encore, tirez-en des leçons.
Pour aller plus loin, quand vous travaillez sur un projet, il est facile d’envoyer un message ou un mail et de considérer que votre part du travail est faite. Il est encore plus facile d’accepter quelque chose durant une réunion et ensuite de ne pas suivre cette résolution. Cependant, être responsable c’est aussi de ne faire aucune hypothèse, de tenir les autres au courant et relancer pour confirmer que toutes les tâches ont bien été faites, mais aussi vous en tenir aux accords que vous avez passé.
3. La pensée créative : soyez ingénieux avec ce que vous avez
Être créatif signifie souvent être capable de résoudre des problèmes avec des ressources limitées. Les chefs cuisiniers sont un bon exemple. Si un chef veut créer un plat qui requiert dix ingrédients mais qu’il n’en a que sept sous la main, que va-t-il faire ? Va-t-il laisser ses clients mourir de faim ?
Non, un bon chef va adopter une posture de résolution de problème. Il va trouver une façon d’être créatif avec ses sept ingrédients pour faire un délicieux repas. Les plus grandes innovations ont tendance à arriver sous la contrainte. Les entreprises qui ont les plus larges budgets ou effectifs ne finissent pas toujours premiers. Usez de vos carences à votre avantage. Concentrez-vous sur les ingrédients que vous avez et non pas sur ceux que vous n’avez pas en main, puis prenez la liberté que cela vous procure.
4. L’intelligence émotionnelle : sachez ce que vous ressentez
Quand vous êtes dans un bon ou dans un mauvais jour, il est facile d’agir sur un coup de tête. Ce qui n’est pas la meilleure façon de prendre des décisions.
Quand vous ressentez une quelconque émotion qui pourrait vous faire agir d’une façon discutable, et que vous pourriez regretter plus tard. Appuyez sur le bouton pause et demandez-vous : « Qu’est ce que je ressens vraiment ? ».
Parlez à un ami. Prenez une seconde opinion à propos de ce brouillon d’e-mail colérique adressé à votre supérieur avant de l’envoyer. Prenez le temps de faire une pause, recentrez-vous et demandez vous ce qui est le plus important.
5. L’empathie : découvrez l’extérieur pour vous connecter à l’intérieur
Il est aisé de suivre la mode, particulièrement au sein d’une grande entreprise. Cependant, il est appréciable de trouver du temps pour explorer de nouvelles expériences qui vous permettront de grandir et de travailler votre empathie.
Les meilleures expériences incluent le bénévolat, les formations continues, les voyages, le travail sur des projets transverses, des conférences ou des évènements culturels et plus encore. Par ce biais, on apprend comment se connecter aux autres en dehors de son propre environnement professionnel et comment s’adapter à ceux qui ont différents points de vue, différentes origines, différents parcours, et qui voient les choses selon une perspective différente.
En ramenant les bénéfices de ces expériences extérieures au travail, on peut créer une meilleure empathie et une meilleure compréhension de nos collègues, ce qui nous permet de nous sentir plus à l’aise dans notre propre peau.
C’est vraiment là que réside l’intérêt de développer son « savoir-être ». Après tout il ne s’agit pas seulement de s’aménager un boulot tranquille ou d’impressionner son employeur. Implanter ces compétences dans son travail permet d’être plus efficace et même – disons-le – le rend plus agréable. Elles peuvent paraitre simple et vous pouvez déjà en avoir intégré certaines, mais incitez-vous à en faire plus, et à aller de l’avant. Parce que, sur le long terme, les soft-skills vont vous faire prendre l’avantage !