26/10/2020
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Les transformations actuellement observées au sein des industries automobiles & aéronautiques, frappent tout autant par leurs ampleurs et leurs profondeurs que par l’« imprévisibilité » des facteurs qui les ont l’accélérées (diesel gate, pandémie(s) et diminution massive du trafic aérien, …).
Certains analystes expliquent les turbulences économiques de ces deux industries par une remise en question mondialisée, de l’organisation et de la nature des transports qu’elles nécessitent et induisent, comparativement aux conséquences (écologiques, sanitaires économiques) qu’on leur attribue ; d’ autres préfèrent inscrire ces « révolutions » contraintes dans une vision plus globale de « destruction créatrice ».
La filière automobile s’est engagée depuis plusieurs années dans une transition technologique quasi complète (moteur thermique -hybride- électromobilité) ; elle répond simultanément à des enjeux sociétaux ultra médiatisés, aux changements d’attentes des utilisateurs (auto partage, voiture connectée, déplacement multimodal …..) en voyant sa chaine de valeurs notablement transformée (performances moteurs, IHF, ADAS,…).
Plus tardivement, mais avec la même amplitude, les fondamentaux de l’industrie aéronautique sont particulièrement malmenés (vols longue distance & tourisme low-cost, hubs internationaux,…) ; le secteur s’inscrit dans des mutations technologiques comparables (allégement des structures, réduction des émissions moteurs, avion électrique, ….), il anticipe, ici encore, une modification de la valeur d’usage (réseau de transports plus directs/ locaux, petits aéronefs éventuellement interconnectés, …)
Ces (r)évolutions technologiques et la nature des challenges qui les accompagnent, constituent désormais de formidables opportunités de carrière pour les ingénieurs ; celles de pouvoir « réorienter/ repenser » leurs carrières en accordant une place de premier choix aux valeurs qui les animent (innovations responsables, émergence de nouveaux modes managériaux, …)
Les recruteurs de ces industries n’hésitent plus, quant à eux, à substituer, dans leur critère de choix final du candidat, le pré requis d’une connaissance de leur environnement (concurrentiel, décisionnel, normatif), à des réalisations techniques et managériales « innovantes » et/ou « agiles » directement transposables dans ce contexte de transformation.
Tout comme la reformulation d’un CV (ou même la prise de références) ne suffisent plus pour analyser le parcours et le potentiel d’adaptation d’un bon candidat, l’identification de la « bonne entreprise » qu’il faut rejoindre ne se résume plus à un choix cornélien entre un constructeur, un équipementier, un grand groupe ou un ETI/PME … ; si vous souhaitez faire évoluer votre carrière, contactez-nous !